Financement de la R&D : l'utilisation des aides publiques par les start-up numériques
Le 19 septembre 2012
Le premier baromètre sur la performance économique et sociale des start-up numériques[1] a été présenté le 2 juillet dernier lors lu lancement de France Digitale, association d'entrepreneurs et de capitaux-risqueurs pour le développement de l'économie numérique.
Un secteur dynamique : des PME qui exportent !
Ce baromètre démontre que les start-up numériques sont en bonne santé financière et dans une dynamique de croissance. En effet, le chiffre d'affaires de ces sociétés a augmenté, en moyenne de 33% entre 2010 et 2011. Cette croissance est notamment soutenue par une importante activité à l'export. En effet, 39% du chiffre d'affaires de ces start-up est réalisé à l'international.
L'innovation comme facteur de réussite !
Si ces sociétés sont en constante croissance, c'est essentiellement parce qu'elles investissent massivement en Recherche et Développement, avec des dépenses en augmentation de 35% entre 2010 et 2011, et qui atteignent 109 millions d'euro en 2011. Le crédit d'impôt recherche (CIR) est un dispositif fiscal très utilisé par ces sociétés puisqu'il a financé un quart des dépenses de R&D de ces start-up en 2011. Il faut également souligner le fait que 67% des start-ups interrogées bénéficient du statut de jeune entreprise innovante (JEI) et 70% d'aides à l'innovation d'OSEO.
Ces aides publiques en faveur de l'innovation sont, par conséquent, essentielles au développement des start-up numériques et qui doivent être pérennisées pour assurer leur avenir.
Si vous souhaitez vérifier l'éligibilité de votre entreprise au CIR ou si vous avez des questions sur le CIR que vous mettez déjà en place, nous vous proposons d'auditer gracieusement votre situation et préconiser, le cas échéant, des recommandations : demander un audit gracieux sur le CIR !
[1] Le 1er Baromètre sur la performance économique et sociale des start-up numérique d'Ernt & Young est fondé sur les réponses de 108 sociétés financées par le capital risque et interrogées et dont les chiffres portent sur 2010 et 2011.